Le 11 juin, « des individus mal intentionnés ont pris d’assaut le détachement (militaire), nos maisons, nos commerces et toutes autres représentations du pays », indique l’association des élèves et étudiants de Mansila, dans un communiqué publié sur Facebook. « À l’heure actuelle alors que nous n’avons pas fini de pleurer nos morts, bon nombre de nos pères, mères, frères et sœurs sont portés disparus », poursuit cette association qui appelle les autorités à « restaurer la paix ».
Une source sécuritaire a confirmé l’attaque à l’AFP. « C’est difficile de donner un bilan précis mais il y a eu des pertes à Mansila. Beaucoup d’éléments sont portés disparus », a indiqué cette source.
Les détachements militaires déployés dans les diverses localités du Burkina Faso comportent généralement environ 150 éléments. Aucun bilan officiel n’a été dévoilé et les autorités n’ont pas communiqué sur cette attaque qui a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.
Deux jours d’incertitude
Vendredi, Ibrahim Traoré, le président de transition était apparu au journal télévisé national, donnant son sang dans la capitale Ouagadougou, après deux jours d’incertitude à la suite de la chute d’un obus dans la cour de la télévision publique située près de la présidence.